29/12/2010

La vie des autres, on s'en fout !


(Avis aux lecteurs sensibles, cette chronique est pleine de fureur et de paroles plutôt dures… Mais votre écriveuse va beaucoup mieux depuis. Pas de panique !)
La vie des autres : on s’en fout… Voilà en substance ce que vous pensez lorsque vous vous séparez après une longue vie de couple. C’est incroyable de voir à quel point votre nombril devient une attraction tellement passionnante. Tout tourne autour. Mais alors celui des autres … il existe ? NOooon les autres n’ont pas de nombril.
Pendant les premiers mois de séparation, il vaut mieux éviter de vous poser la question fatidique : « Tu vas bien ? ». Toute personne tentant cette approche avec vous s’expose à un piège d’une redoutable efficacité. « Ha une petite oreille prête à m’écouter ! ». Et là commence à se déverser un exécrable flot de paroles en cascade, à la limite de l’entendement humain. Voici à peu de choses près ce que votre interlocuteur est capable de retenir de votre monologue : « Non ben alors, tu vois, moi je… , moi et mon nombril…, mon nombril et moi, blahblahblah moi moi moi, et puis moi encore et moi et … surtout moi, MOI, MOI. ». Vous prenez à peine le temps de reprendre votre respiration. En substance, c’est une longue tirade sur votre quotidien qui part en vrille, sur les hommes qui sont tous des ordures ambulantes, sur l’injustice de voir ces pétasses avec des mecs trop bien qui ne vous choisissent jamais. Bien souvent, la personne face à vous fait preuve d’un courage hallucinant et vous écoute patiemment. Plus tard vous serez admirative… et tenterez de faire la même chose, mais ce temps béni n’est pas encore prêt à montrer son petit bout de nez.
Votre dernière crise de larmes, que vous n’avez pas voulu réprimer, sert de prétexte à de nouveaux épanchements : « parce que tu comprends, c’est libérateur… ». Et puis au moins on voit votre souffrance. Vos yeux bouffis et votre nez qui coule sont une bonne preuve que vous allez mal. Il faut que tout le monde le sache. On vous prendrait pour une divine comédienne si vous participiez à un casting…
Les problèmes des autres ne vous atteignent pas. Vous ne voulez même pas en entendre parler. Vous devenez tout bonnement un monstre d’égoïsme et de froideur polaire. Pire, le bonheur des autres vous emmerde, vous met trop souvent en colère. La question banale « Tu vas bien ? », qui sert juste à entretenir un semblant de relation sociale ne sort jamais de votre bouche. Après tout à quoi cela vous servirait-il d’être sympathique et attentionnée envers les autres ? Le monde vous paraît simplement rempli de vampires qui ne cherchent qu’à bouffer votre énergie et qui ne voient pas la fissure qui s’est creusée en vous.
Dans ces moments-là, il est fortement déconseillé de vous inviter à un mariage. Ce n’est pas de la jalousie c’est simplement que vous ressentez le besoin de tout foutre en l’air. Le dîner se transforme en un champ de bataille où vous persiflez, où le maniement du sarcasme devient l’arme la plus redoutable, faisant l’effet de mines-antipersonnel jetées à la tête des convives. Ils essaient de tempérer vos propos, mais le mur érigé entre eux et vous fait office d’une protection indestructible. Vous devenez légèrement imbuvable voire indésirable.
Ne parlons même pas de la femme enceinte qui se rapproche de la figure du Léviathan prêt à vous dévorer avec son bonheur incommensurable. Et si en plus elle pousse le bouchon à se plaindre de quelque fatigue que ce soit ou de nausées peu sympathiques, vous entrez dans une fureur qui vous donne envie de lui hurler à la gueule « Hé ma vieille, tu l’as voulu ? Alors t’assumes, et tu nous prends pas la tête avec ton fœtus ! ». Heureusement, la civilisation judéo-chrétienne dans laquelle vous avez évolué vous permet d’éviter ces débordements de rage. Mais vous les confiez tout de même à vos meilleures amies qui doivent prendre sur elles toute cette énergie dévastatrice. Vous les honorerez plus tard, réalisant à quel point vous avez été odieuse. Pour les soirées avec des « p’tits couples », se référer à la chanson d’Anaïs : comme elle, ils vous donnent la gerbe.
Alors forcément, pendant un temps ça limite vos sorties… Vous vous enfermez sur vous-même et vous réfléchissez. Et un jour vous émergez. Et là le monde s’éclaire, vous réalisez que la colère ne sert plus à rien. Vous en venez même à vous demander si elle était vraiment nécessaire. La tempérance fait place à la douleur et vous êtes fin prête à écouter les autres et à les aider. Une nouvelle vie commence pour vous et les épreuves vous paraissent alors bien plus aisées à franchir. La vie devient une série de vagues et vous apprenez à surfer avec elles. Vous maîtrisez bien mieux les événements et devenez sereine. Bon, sans devenir Mère Teresa non plus, faut pas dépasser les bornes des limites tout de même !
Allez, que la vie vous soit douce !

05/12/2010

C'est moi ou mon banquier est en train de me prendre pour une conne ?


Cela fait quinze jours que vous êtes séparée. Vous émergez à peine, ramez tous les matins pour avoir un sourire de complaisance et digne d’une femme forte. Vous n’avez pour le moment qu’à vous soucier de vous, quand soudain … votre ex vous annonce qu’il faut séparer les comptes en banque. Quoi, que dit-il ? Une espèce de tourbillon noir s’approche de votre cerveau et vient parasiter la seule pensée du jour : ne pas pleurer. Les idées s’embrouillent ; vous avalez votre salive et reprenez en chœur avec votre cœur qui bat : « Séparer quoi ? Les compotes ? Ha les comptes ! Ha oui les comptes. » Pfiou grand dieu, mais c’est quoi ces contingences qui viennent bouleverser votre nouveau quotidien ? Bientôt on va vous dire qu’il faut refaire tous les papiers et prendre de nouvelles assurances. Ha ça aussi il faut le faire… Le nuage devient nuées infernales, plus rien de fonctionne, le vaisseau-mère perd de l’altitude et explose sur le sol en mille fracas irrécupérables. Bienvenue dans la réalité qui fait mal.
Je sais qu’avec ta bienveillance, petit lecteur, tu diras que ça peut au moins occuper l’esprit et permettre d’organiser un peu la vie de ton écriveuse. Oui sauf que ce genre de démarche ressemble plus en France à un parcours du combattant, un des douze travaux d’Astérix, vous rendant folle à la moindre occasion.
Alors certes il faut s’y atteler. Soit, le rendez-vous est pris avec le conseiller financier qui dès le départ semble légèrement perturbé. Sa transpiration inquiète en dit long sur le mauvais moment qu’il va falloir passer. Tout est prêt, les ex-conjoints sont d’accord sur tout. Il suffit juste de vous ouvrir un petit compte rien qu’à vous. OOOOH, un compte rien qu’à vous, comme avant, un truc que vous allez gérer seule … C’est chouette ! Le nuage s’éclaircit quand vous visualisez votre petit carnet de chèque à qui vous serez seule à rendre des comptes. Et la carte bancaire ? Yes ! elle pourra chauffer égoïstement, juste pour vous, vous, vous et vous seule. O joie indicible. Hélas, je t’entends déjà petit lecteur… Ne pas se réjouir trop vite. Vous le savez pourtant. Retranscription du drame qui s’est joué sous vos yeux :
-          Le banquier : « Bien nous allons donc ouvrir un compte pour Madame. J’indique donc votre nom d’épouse.
-          Vous : Non, mon nom de jeune fille …
-          Le banquier : Ha non vous n’êtes pas encore divorcée.
-          Vous et votre ex-conjoint : Mais ça ne change rien… Il est possible d’ouvrir un compte sous le nom de jeune fille.
-          Le banquier (que vous commencez à voir comme une victime potentielle de votre furie) : ha non, non, je ne peux pas faire ça.
-          Vous : Attendez… que je réfléchisse, notre compte joint portait le nom de mon époux et mon nom de jeune fille. Je ne vois pas pourquoi je devrais désormais, alors que je suis séparée, avoir un compte avec le nom de mon ex-mari.
-          Le banquier : Ha ce n’est pas encore votre ex-mari ! Je tiens à le préciser :
-          Vous : Mais il me cherche, il veut voir ce que ça fait une femme de 30 ans à peine séparée qui a une maîtrise toute relative de ses émotions, toute relative… (Non ça en fait, vous ne l’avez pas dit, mais fichtre vous auriez vraiment dû.)
Même votre ex-conjoint n’en revient pas. Vous vous dites presque par transmission de pensée, qu’il vaudrait mieux partir très vite, et aller dans une autre banque. Mais vous ne le faites pas.
-          Le banquier : Mais ne vous inquiétez pas ce ne sera pas compliqué de faire le changement rapidement. Bon mais vous êtes sûrs de vouloir divorcer ?
AAAAAAAAAAHHHHHHH ! Meurtre, massacre à la petite cuillère, castration violente à coup de talons aiguilles. Mais c’est quoi son problème ?
-          Le banquier : non parce que vous semblez vous entendre très bien !
Putain décroche vite ton sourire et essuie ta transpiration, mec, parce que tu ne sais pas encore ce que signifie souffrir physiquement, mais tu vas l’apprendre dans peu de temps.
Et là, face à cette tête à claques, vous lâchez prise, vous n’avez pas la force de lutter. Et vous acceptez. Sauf que votre gentil petit banquier a omis tous les changements en double que cela va impliquer pour vous, votre employeur, votre mutuelle, vos abonnements divers et variés, vos assurances, votre trésorerie, votre sécu (qui n’a d’ailleurs jamais enregistré votre changement de compte et a versé vos remboursements sur celui de votre ex-conjoint… pendant deux ans). Car, oui, il a fallu faire le premier changement avec le nouveau numéro de compte puis avec le nouveau changement de nom après le divorce. Que du bonheur. Et pas de prise de tête du tout.
Donc le seul conseil que ton écriveuse peut te donner petit lecteur, c’est de ne jamais laisser ton banquier parler avant toi. Tu lui donnes tous les éléments et il exécute. On se fout de savoir si c’est sympa ou pas. Ton intransigeance portera ses fruits et simplifiera ta vie.

Epilogue : quelques jours après cet épisode désagréable, Banquier-transpirant vous appelle :
-          Banquier : Bonjour Madame-je-persiste-à-vous-appeler-par-votre-nom-d’épouse, je pense qu’il serait judicieux de parler des sommes que vous avez de côté pour envisager un placement intéressant.
-          Vous : (et vous l’avez dit pour de vrai cette fois-ci, avec le ton d'une vraie Lady, digne de ce nom) Non je ne pense pas. Dans tous les cas pas avec vous puisque vous avez fait preuve d’une incompétence désespérante et lourde de conséquence. En vous souhaitant une bonne journée.
Fierté : Votre premier acte de résistance… Et il y en aura d’autres !

22/11/2010

Douze bonnes raisons d’arrêter de demander à votre amoureux de vous envoyer un sms tous les jours


Chères amies, votre écriveuse va pour une fois se mettre du côté des hommes (c’est pas simple du tout, mais c’est beaucoup plus drôle).
Alors voilà, vous faites partie de celles qui ont plein d’exigences envers l’homme, qui aimerait qu’il soit toujours là, qu’il soit tout plein d’attentions, qu’il vous aime fort, qu’il soit attentif à ce que vous lui dites et réussisse même à écouter les histoires hallucinantes des soldes de vos copines : « Non mais t’imagines, elle s’est battue avec la meuf, mais j’te jure, elle a eu son top Zadig et V…. Ouai c’est trop une winneuse ma cop’s ! » Alors sachez-le de suite, et ben, non il n’est pas apte à ça. Il sait arborer une figure neutre, relativement captive, mais votre histoire, il n’en a rien à foutre. C’est pas méchant, c’est juste que ça ne va pas faire avancer son monde et il n’en tirera rien qui règlera son problème récurrent : que mange-t-on ce soir ? Le portrait est succinct mais pas loin de la vérité. Voici donc quelques raisons d’arrêter de demander à votre homme de vous envoyer un sms tous les jours.

1.       Il ne peut pas penser à vous toute la journée. L’homme est mono-tâche et il a bien de la chance. Au moins son cerveau se repose. Pas le votre. Et quand il bosse, il bosse ou est avec ses potes en train de déconner et il en a besoin.
2.       Sachez qu’il pense tout de même à vous et que ça ne signifie pas qu’il ne vous aime pas. Et ben oui, vous, vous lui envoyez des messages pour lui dire trois fois dans la journée. Mais à part l’interrompre pendant son taf, cela ne l’aide pas vraiment. Au contraire vous risquez de le perturber dans SA tâche ! Vous imaginez la complication que cela crée, s’il est en train d’écrire un mail professionnel et qu’il se retrouve à devoir vous répondre. Son patron va se retrouver avec un « Mais oui je t’aime ma choupinette d’amour. Allez on se voit ce soir, vilaine coquine… ». Et vous avec un « Cher Monsieur Dupont, le contrat est enfin signé. Je vous félicite pour l’efficacité de vos partenaires. Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations sincères. » Oui parce que dans ces cas-là, il risque de confondre téléphone mobile et ordinateur …
3.       Pour lui il n’y a pas quinze façons d’exprimer son attrait pour vous. Alors essayer de le faire tous les jours, et de manière différente si possible tient de la gageure.
4.       Et puis merde ! Arrêtez de douter sans cesse de lui. Un message ne suffira pas à avoir confiance. Lisez dans ses yeux, observez sa façon de vous regarder et vous comprendrez.
5.       Peut-être faudrait-il aussi apprendre à se passer de toute cette crème rassurante et apaisante, faux-semblant de la vie. Apprendre à vivre sans rien attendre de l’autre est la clef de la sérénité, et vous verrez qu’il sera vachement plus cool avec vous et sera même peut-être capable de petits miracles étonnants.
6.       Un couvercle posé sur un homme c’est comme une cocote minute en pleine ébullition. Ca explose si on ne relâche pas la soupape ! Alors laissez-le respirer.
7.       Et puis soyez attentive au regard des autres hommes sur vous. Ha tiens, ils vous matent franchement. Et bien la voilà votre récompense. On peut aussi trouver chez ses congénères des moyens de se rassurer. Pas besoin uniquement d’un petit message qui sera parfois un peu forcé.
8.       Fuyez-le, il reviendra la queue entre les jambes. L’adage « Je te fuis, tu me suis, je te suis, tu me fuis » est une immense connerie, qui ne fait que compliquer la vie amoureuse et nous pousse au jeu usant de l’amour et du hasard… mais malheureusement, il fonctionne ! C’est comme ça. Bête et cruel !
9.       Pensez à autre chose qu’à l’absence de nouvelles de votre amoureux. Et profitez de ce qu’il y a autour de vous. Ouvrez vos mirettes et vous apprendrez à sortir de cette foutue dépendance.
10.   Et concentrez-vous un peu sur votre boulot et pas sur l’attente d’un hypothétique message. Devenez mono-tâche. Exercice à faire aujourd’hui : « Je ne pense pas à lui, je ne pense pas à lui, je ne veux pas savoir ce qu’il pense ou si il pense à moi. Je ne m’occupe que de moi. »
11.   Est-ce que votre mec est un poète ? Non, alors n’attendez pas de lui des mots d’amour tous les jours. Laissez-le créer ses propres moyens d’expression.
12.   N’oubliez pas que c’est pas hyper facile de taper un sms sur ces toutes petites touches ! Vous y arrivez même en conduisant ! Bravo mais pour lui c’est une autre paire de manches : « Oui oui j’te jure je mets trois heures à taper un message ma chérie, je préfère te dire les choses directement, en live, juste en te regardant dans les yeux. » Mouai ok, dreaaaam, dream, dream, dream !
Voilà, tout ça pour dire que vous pouvez vivre sans ses petits messages quotidiens. Ayez confiance en vous. C’est tout. Et vous serez surprise de ce que votre amoureux est prêt à faire pour vous.

Quinze bonnes raisons d’écrire un SMS régulièrement à sa chérie:

Messieurs, nous sommes parfaitement conscientes que vous ne fonctionnez pas comme nous. Aussi, trouverez-vous dans cette chronique, quelques arguments qui vous donneront enfin des raisons d’avoir la paix. Du SMS et de son utilité avec les femmes ! Vous avez le choix sur la forme, en fonction du caractère de votre amoureuse : il peut être coquin, romantique, comique, trash, etc. L’essentiel est qu’il soit quotidien et suffisamment long pour qu’elle puisse le relire une bonne centaine de fois. Voici donc les quelques raisons (il doit y en avoir d’autres) qui justifient un petit effort.
1.       Elle affiche un sourire niais toute la journée et reste zen et détendue avec ses collègues … Ils vous remercieront un jour, c’est promis.
2.       Ca lui fait vraiment plaisir et elle rentre de meilleure humeur le soir.
3.       Du coup vous pouvez potentiellement espérer un petit cadeau…
4.       Cela vous évite la longue conversation au téléphone parce qu’elle a craqué et vous a appelé avant que vous ne rentriez.
5.       Elle ne se fait pas des milliards de films, ne vous imagine pas dans les bras d’une grande blonde à forte poitrine ; ne gave pas ses copines avec ses angoisses.
6.       Vous évitez ainsi la crise de jalousie et pouvez en profiter pour aller voir ailleurs : elle sera aveuglément rassurée. Et oui il en faut peu !
7.       Et en sus, vous gagnerez peut-être la reconnaissance éternelle de ses copines qui auront enfin la paix ! Donc peut-être d’autres petits cadeaux … les filles sont des garces entre elles, ne l’oubliez jamais !
8.       Elle sera d’une douceur extrême et aura envie d’afficher son amour face aux autres hommes, en montrant combien vous êtes attentionné envers elle. Vous êtes LE Jules, expert ès amour parfait.
9.       Là, vos potes seront soit impressionnés et vous demanderont qu’elle est votre méthode pour tenir votre meuf comme ça. Vous deviendrez une référence, un Dom Juan, provoquant l’admiration de vos pairs.
10.   Ou bien vos copains seront hyper jaloux de vous voir réussir à mater une meuf comme la votre. Et franchement… c’est pas agréable de sentir un peu la jalousie des autres, hein ? C’est valorisant finalement, non ?
11.   Un SMS par jour et vous êtes assuré qu’elle n’ira pas voir ailleurs. Votre message quotidien vous permet de ne pas passer pour un salop qui ne pense pas à elle, donc qui n’en a rien à foutre, donc qui est un manipulateur, et merde pour quoi est-ce qu’elle tombe toujours sur des mecs comme ça… Voilà la pensée d’une femme ! Et si elle est un tant soit peu indépendante, son esprit va vite se tourner vers le gars qui montre des signes d’intérêt envers elle…
12.   Un petit message de rien du tout, mais bien écrit, limitera son besoin de recevoir des lettres enflammées de votre part. Bon ok, là c’est un peu le portrait d’une farouche romantique, mais même si votre écriveuse lutte sans cesse pour éviter le travers fleur-bleue, on n’y coupe rarement.
13.   Ces quelques petits mots doux vous permettront d’augmenter le vocabulaire que vous accumulez dans votre programme T9 du mobile. Désormais vous n’aurez plus besoin d’écrire un « Je tm lol, ;-). Je pass dm1 ». Ce sera légèrement plus classe et vous perdrez moins de temps à écrire les mots en entier.
14.   Ça peut aussi être drôle d’envoyer un SMS un peu coquin pendant une réunion. Si elle est aussi taquine que vous, il se pourrait que le jeu se poursuive et devienne la promesse d’une belle soirée.
15.   Enfin, ça la rassure tout simplement. Et comme vous êtes un homme adorable-à-croquer-qu’on-en-mangerait et attentionné tout plein, vous n’avez qu’un désir : le bonheur de votre douce et tendre.
Alors même si tout ceci vous paraît faire partie d’un autre monde, essayez et vous témoignerez peut-être de l’efficacité (ou non) de ces préconisations. A vos petites touches et que l’amour soit avec vous !
PS : Et si ça ne marche pas, c’est que votre meuf est une chieuse ;-)

20/11/2010

Pourquoi vous avez envie d'étriper le jardinier de votre résidence ?

Votre amoureux vous regarde intensément ; il prononce des paroles que vous attendiez depuis si longtemps… L’extase est proche. Ses lèvres effleurent les vôtres et il murmure encore les délicieuses caresses qui câlinent vos oreilles. Quand soudain, sa tête se détache de son corps dans un jet de sang continu. La tronçonneuse vrombit de plaisir à l’idée d’inoculer en vous la terreur absolue. Morphée accepte de vous relâcher, pris de panique au son du mortel engin. Vous ouvrez alors un œil et vous vous extirpez de votre douce nuit.
Pour une fois que vous n’aviez ni réunion, ni rendez-vous, ni courses, ni conférence à deux kopecks, ni insomnie ; pourquoi, mais pourquoi fallait-il qu’il recommence ce foutu rituel du mercredi matin. A croire qu’il est attaché à son appareil, que c’est une extension de son pénis ! Ha ça te fait jouir hein de réveiller toute la résidence à huit heures du mat. Et vas-y que je te passe la tondeuse sur une herbe qui n’ose même plus repousser tellement elle est terrorisée. Les fleurs ont fui depuis longtemps la zone devenue trop dangereuse pour l’espèce. Les quelques rares qui s’y aventurent n’ont même pas le temps de connaître les joies du butinage. Les inconscientes sont fauchées avant la puberté ! Et puis j’ajoute un petit coup de souffleur ! C’est vachement drôle ce truc, ça sert à rien, sauf à faire du bruit. Mais toi, tu t’en fous, t’as tes oreilles d’ewoks. Vous avez presque l’impression qu’il joue à Tétris avec les feuilles !
Les buissons tremblent à l’idée que, dans quelques minutes, ils vont avoir la boule à zéro. Si encore Edward aux mains d’argent intervenait, ce serait légèrement poétique, mais là c’est massacre à la tronçonneuse. On aperçoit déjà les nichées d’oiseaux avec leurs valises sous les bras, les oisillons traînant leurs doudous duveteux en pleurant. L’exode est pitoyable à voir. Les vieux pigeons sanglotent sur les quelques croutons de pain qui vont être piétinés. Les miettes restantes auront un étrange goût de gasoil.
Les arbres qui adoraient autrefois tremper leurs petons dans la fraîcheur de la litière naturelle, se voient offrir trop régulièrement une manucure des pieds. Sans parler des moustiques qui exultent à l’idée que leurs pires ennemis à plumes quittent le champ de bataille.
Alors ça c’est le versant écolo. Parce que concrètement, cette pelouse n’est, en plus, utilisée, par personne. Pas le droit d’y mettre un orteil ; les enfants sont pires que les Roms : pas même un droit de séjour. S’ils tentent de passer la frontière herbeuse, une salve de répliques cinglantes des co-proprio les atteint en plein cœur. Alors imaginez ce qu’il se passerait si l’on évoquait l’idée d’un barbecue convivial entre voisins ! C’est le génocide assuré.
Non, cette pelouse ne sert qu’à être tondue. On ne peut même pas dire qu’elle apporte un soupçon de bucolisme en pleine ville, puisqu’on se rapproche plus de la toundra sibérienne, sans les sublimes montagnes derrière. Non, juste un sol rugueux, une barbe de trois jours hyper drue.
Alors oui, ça donne du boulot à trois mecs. Mais apprenez leur plutôt à compter les papillons, en laissant vivre les espèces locales qui demandent moins d’entretien et moins de produits chimiques.
ET … qu’ils nous foutent la paix avec leurs tronçonneuses de malheur. C’était la minute de crise. Pour de vraies info sur la biodiversité et la réflexion écolo intelligente, votre écriveuse vous renvoie au génial blog : http://unretourauxsources.blogspot.com/. En plus, il y a plein de petites illustrations mignonnes comme tout !
Ecologiquement vôtre !

06/11/2010

One little, two little, three little white pearls …

Un soir, vous quittez le travail assez tôt. La motivation est grande et vous avez, chez vous, une tâche à accomplir qui a été repoussée à de trop nombreuses reprises. Maintenant vous n’avez plus le choix, il faut vous lancer. Mais vous ignorez à quel point le danger est grand ! Musique des Dents de la mer…
Lors de votre déménagement, vous avez souhaité conserver un GROS coussin rempli de petites perles de polystyrène. Ben oui, n’ayant pas de fauteuil, il aurait pu être utile pour faire asseoir vos convives. Oui je sens petit lecteur que tu entrevois le drame qui s’est joué dans mon foyer. Placé derrière le canapé-lit, le dit-coussin attendait patiemment d’être utilisé comme il se doit. Il brûlait de pouvoir servir sa maîtresse en accueillant des fessiers festifs et partager des moments de joie et d’allégresse ! Or… un outrecuidant animal rongeur trouva cocasse de grignoter un bout de tissu, révélant une blessure qui ne fût jamais réparée. Quand le coussin se vit un jour soulevé pour quelque passage d’aspirateur, il dévida ses entrailles discrètement mais en quantité suffisante, juste après ledit passage d’aspirateur. Quelle ne fût la surprise de votre chère « écriveuse » lorsqu’elle tira son canapé et découvrit le champ de bataille qui s’offrait à elle. Mais elle repoussa ce qui semblait pourtant nécessaire : le ramassage des restes du soldat blessé. (L’avantage c’est que ça ne sent pas la mort comme le cadavre d’une souris par exemple !)
Nous revenons donc à ce soir de janvier où la motivation est grande de réunir les vestiges du coussin et de lui rendre un dernier hommage avant de l’envoyer, avec une joie non dissimulée, dans le conteneur à ordures. Le canapé est dégagé du mur avec une force herculéenne (ben quoi je suis bien obligée de m’envoyer des fleurs, non ?). Le spectacle est presque poétique … une mer de petites perles blanches recouvre le sol brun. Soit, l’aspirateur est attrapé, branché, mis en route et son moteur rugit de plaisir… Et là … c’est le drame ! Petit lecteur sache-le, ne jamais, jamais, ô grand jamais aspirer des billes de polystyrène avec un aspirateur, même sans sac. Tout se bloque, le moteur surchauffe, le tuyau se tapisse de perles… Vous n’avez pas oublié un truc ! Le plastique transmet l’électricité statique… Or les composants de l’aspirateur sont en … ET OUI ! Tout s’emballe, vite débrancher l’appareil au risque de le voir exploser (dans ces moments-là vous envisagez le pire). Le champ de bataille est dévasté. Votre principal lieutenant a été blessé trop grièvement pour garder espoir de le réutiliser de suite. Les perles, avec l’effet d’entrainement, ont commencé une danse digne d’une nuit de sabbat.
Vous devez réfléchir vite. Le balai et le sac poubelle sont la première idée. Mais là, vous omettez que ledit balai est lui aussi composé de plastique ; les perles grimpent sur son manche pour envahir progressivement votre corps. Vos habits attirent ces diablotins comme des aimants. Vous vous retrouvez en lutte avec des centaines d’ennemis qui vous assaillent tel Gulliver chez les Lilliputiens. Vos cheveux, qui subissent les affres du froid hivernal, passent du roux au blanc (tiens pourquoi pas, ça peut être sympa, quand vous serez plus âgée). On tente de mettre les perles dans le sac … en plastique. Mais bon sang c’est quoi cette société de merde, qui ne fabrique que des matériaux issus du pétrole ! Donc très mauvaise idée, les électrons s’affolent et la lutte continue. Vous décidez alors de faire une trêve.
L’équation se met en route : polystyrène + plastique + matière synthétique + cheveux = pas bonne idée… Soit ! vous changerez les armes. Après avoir réussi à vous débarrasser des derniers parasites, vous optez pour une tenue de combat plus appropriée : à poil avec les cheveux attachés ! Votre rage n’a d’égal que la férocité de votre ennemi. Avec une feuille de papier, vous commencez à racler le sol et à jeter les prisonniers dans un sachet en … papier ! Hahaha ! Votre regard est démoniaque, vous ressemblez à une folle furieuse, prête à trucider le premier passant qui passe. Ouf, vous avez réussi le plus gros. Mais il reste les finitions. La partie adverse a réussi à s’insinuer petit à petit dans les placards, s’est accrochée au moindre élément électrostatique de votre appartement. Vous n’avez donc plus le choix … L’ARME doit être utilisée.
Direction la salle de bain : Robocop vous y attend : la pince à épiler. Le nettoyeur absolu, terreur des perles qui frémissent sous la menace. Allez hop, on se met à ramper et à ramasser avec une jouissance réelle les voyous qui tentent de fuir. Après une demi-heure de ce labeur sisyphéen, vous voyez enfin vos efforts récompensés. La lutte est gagnée. Le coussin jeté. Le sac en papier prend la même direction.
A présent c’est le repos bien mérité. Vous déposez votre Arme dans sa pochette de rangement, en lui rendant tous les hommages possibles. Et vous vous glissez dans la douche. Vos cheveux qui ont subi de graves blessures sont chouchoutés, puis brossés. Et là, croyez moi ou non … mais de petites bestioles noires en tombent !!! NOOOOOOON, NOOOOOOON, vision cauchemardesque ! Serait-il possible que … est-ce vraiment … DES POUX ! Vous ne trouverez jamais le repos. S’ensuit une séance de shampouinage forcené,  avec l’autre Arme : le peigne à poux. Mais sache petit lecteur que ton humble servante a les cheveux longs et très épais. La séance dure au moins une demi-heure. Fort heureusement les vilaines bêbêtes ne sont pas légions, cette fois-ci. On rince ensuite au vinaigre blanc, suite aux conseils sages et avisés de votre môman chérie !
C’est alors que vous réalisez que cela fait presque trois heures que vous êtes rentrée. La motivation vous a quitté. Mais finalement face à ces péripéties, vous choisissez de garder le sourire, voire d’en rire franchement et d’appeler vos copines pour raconter cette foutue j’aipasséunesoiréedemerdehaouieneffet.com !
Si nous devions tirer une ou deux leçons de ce récit, voilà celles que je vous offrirais :
-          N’écoutez pas Valérie Damido quand elle vous conseille d’investir dans de gros poufs remplis de petites perles blanches !
-          Ne portez plus que des vêtements en coton et attachez vos cheveux s’ils sont longs !
-          Ne vous approchez plus des enfants, ce sont des parasites porteurs de parasites !
Et la toute dernière pour la route : rincez vos cheveux au vinaigre blanc, ça pue, mais ça brille ! Ce fût la seule lumière dans cette soirée de merde !

03/11/2010

Je t’aiiiiiiiiiimeuuuuuuuu ! Ou à quel moment est-il propice de prononcer ces mots doux la première fois ?

« Je t’aiiiiiiiiiiiiiimeeeeeuuuuuuuu, comme un fou, comme un soldat, comme une star de cinéma ». Oui, alors, tu es gentille Lara, mais primo c’est pas la peine de le hurler comme ça. Ca heurte la sensibilité des oreilles fragiles et en plus c’est pas beau. Et secundo, aimer comme un fou peut avoir des conséquences néfastes pour l’être chéri : ça finit toujours dans l’excès, marre de sang, découpage à la scie, mise au congélo (pour conserver l’objet de ses désirs), empaillage. Non l’amour psychopathe and co, très peu pour moi.
Aimer comme un soldat. Alors là tu oublies que dès qu’ils partent en opération extérieure, c’est direct la fête du slip. Séparés pendant 4 mois, l’être aimé se transforme rapidement en esprit éthéré sans consistance. Et l’humain a horreur du vide donc il le comble fissa dans les bras d’une péripatéticienne ou d’une collègue.
Quant à l’amour façon star de cinéma, c’est bien instable tout de même ! Tu aimes, c’est sûr, mais pas trop longtemps. Et puis ça dépend combien ça va te rapporter en terme d’image et de publicité. Et ça dépend aussi si tu t’es « repoudré le nez » avant de rencontrer ta dulcinée ou ton chevalier. Il faut du trash pour être amoureux à Hollywood ! Là-bas, c’est comme pour les Oréo, une fois que t’as mangé la crème à l’intérieur, il ne reste que le gâteau sec. Des vampires ces mecs-là !

                Alors, oui, Lara, je te rejoins sur un point : il faut dire je t’aime. Mais la question est de savoir quand. Mais oui bon sang ! Quel est le meilleur moment pour prononcer ces trois mots la première fois ? Et aussi où ? Le lieu est hyper important. Selon votre caractère et votre sensibilité l’impact n’est pas forcément le même sur votre équilibre mental. Exemple : répondez sincèrement à ce petit test :
Vous préférez que votre Loulou vous dise « Je t’aime »
a.       Lorsqu’il est aux toilettes le matin au réveil.
b.      Lors d’un saut en parachute au-dessus d’un camp d’entrainement de talibans.
c.       Au cinéma, pendant la diffusion d’un film gore et sanguinolent.

Comment ça vous ne vous retrouvez dans aucune de ces propositions ? Oui, bon ben faut faire un effort d’imagination et sortir des sentiers battus, tout de même. Parce que dire « je t’aime » n’a finalement rien de banal. Les magazines féminins parlent plus souvent de cul que d’amour véritable pour la bonne et simple raison que c’est un des sujets les plus délicats et les plus personnels qui soit. La vie sexuelle peut finalement être bien mécanique quand avouer son amour nous expose à ouvrir tout notre être et à créer un faille sans précédent.
                A partir de cette ligne, je conseille aux hommes qui me lisent de prendre des notes. Cela pourra vous être utile à l’avenir. Comme vous avez tendance à éviter de vous retrouver face à une femme aimante, cela vous aidera à limiter les déconvenues !! (Ouhh lààà, je ne vais pas me faire des copains sur ce coup !)
Alors exposons quelques situations liées à des types de femmes existant sur la planète aujourd’hui :

-          L’altermondialiste écolo vous dira que le meilleur moment pour dire « je t’aime », c’est lorsqu’elle est enchaînée à un arbre centenaire, vêtue de son chandail en chanvre et du dernier vestige de Pattes d’eph de sa maman hippy, devenue chef d’entreprise. La connexion avec la nature et la résistance aux sales capitalistes, lui procurent alors une énergie hors du commun qui lui insuffle des sentiments fusionnels. L’avantage pour vous messieurs, c’est que comme elle est enchaînée, vous pouvez partir à toutes jambes. Elle ne vous rattrapera pas !

-          La porno-libertine a tendance à prononcer ces mots dans des situations où vous aurez du mal à identifier le destinataire. Soit au cours d’une partie à dix, soit pendant une « double bubbles ». Elle hurlera façon porno star qu’elle vous oui, oui, oui, aime, encore, encore, encore. A vous d’être sûr que ce n’est pas l’autre mec qui vous aura supplanté. Ben oui la porno-libertine ne se base pas toujours sur la longueur des mois passés avec vous, mais plutôt sur la longueur du … oui enfin vous avez compris quoi !

-          La fleur-bleue préfère dire je t’aime dans un décor mièvrement romantique, avec des pétales de roses partout, des coussins, une musique d’ambiance style lounge-ascenseur. Vous vous faites manger mutuellement une fraise avec un soupçon de sucre glace (oui c’est plus classe que le sucre cristal). Ca fleure bon le gnian-gnian. Il ne reste plus qu’à ajouter un flouté autour de la scène. Le « je t’aime » est lâché dans un souffle discret, les joues rosissent. S’ensuit un baiser long, long, long. Vous vous ennuyez… moi aussi…

-          La business-woman n’a pas trop le temps de dire « je t’aime », mais elle sait que c’est nécessaire pour sa productivité. Alors elle programme sur son I-phone la date et l’heure pour ne pas oublier. Et puis entre trois rendez-vous, deux avions et avec tous les jets-lags, c’est difficile de mettre du sentiment. Pour plus de prudence parce qu’elle ne sait plus trop où elle en est, elle vous envoie un texto traduit dans quatre langues. L’avantage pour vous c’est qu’au moins vous avez une preuve qu’elle vous l’a dit.

-          L’adepte de télé réalité vous crache ça devant des millions de téléspectateurs, habillée façon bimbo-Loana. Pour l’occasion, elle porte son short le plus pailleté et le dos nu à frange, sans parler des bottes de cow-girl. (Oups, pardon lecteur, je suis partie aux toilettes évacuer mon trop plein de dégoût). Bon là, ben vous n’avez plus qu’à partir loin, très loin. Mais l’image vous poursuivra jusqu’à la mort. Désolée !

-          La vénale attendra le gros caillou offert dans la coupe de champagne dans un des resto les plus réputés de la côté méditerranéenne. Avez-vous pensé à la limousine ? Oui ! Bravo ! Un point de plus. Bon ben vous savez à quoi vous attendre avec elle, alors soit vous êtes un émir, soit ben la prochaine fois, venez habillé en clodo. Ce sera le meilleur moyen de la voir fuir avec le sourire (oui parce qu’elle reste digne, tout de même ! Elle a une certaine intégrité !)

Bon ces petits portraits étaient là pour vous divertir, mais venons-en au sujet réel. Trouver le moment pour dire « Je t’aime » la première fois est très délicat et parfois source d’angoisse. Il est assez effrayant de se dire qu’on peut, potentiellement, se vautrer en rencontrant un mur devant soi. Là c’est la claque avec tripple lutz piqué avant atterrissage. Bien souvent on sent venir les mots, on inspire et on les garde au fond de la gorge, parce qu’on n’est pas si sûr d’obtenir la réponse désirée.

Alors il faut peut-être se demander s’il est utile de le dire. Ne peut-on envisager clairement qu’un regard, une caresse, un câlin soient plus éloquents que n’importe quels mots ? Sur ce point, je suis admirative des hommes qui sont capables de dire « Je t’aime » de façons très diverses : faire un effort pour se faire beau, vous préparer un bon petit plat, vous serrer fort dans les bras sans aucune parole. Et ce n’est pas exhaustif. Je crois que la vérité est là. Il serait certainement bon de s’en contenter parfois. Même si, messieurs qui me lisez, vous pouvez aussi faire un effort. Une femme qui veut exprimer ce sentiment se reconnaît à des kilomètres à la ronde. Elle mettrait des panneaux clignotants autour d’elle qu’on le verrait moins. Alors n’ayez pas peur non plus de prendre les devants de temps en temps. Ca pique un peu à l’ego, mais le retour est souvent magnifique.

Bref dire « Je t’aime » n’est définitivement pas le plus important, le corps exprime différemment les sentiments du cœur. Acceptons de le laisser parler à la place de notre cerveau. L’amour sera peut-être plus beau… A vous de juger.

PS : Et vous, qu’en pensez-vous ?